Côté cinéma, Donjons et Dragons revient de loin. Apres three films catastrophiques, a new tentative est proposed le 12 avril. Et pour une fois, Hollywood a bien fait de reroller. Le reboot est plaisant. Critique sans spoilers.

Pouvait-on ressusciter au cinéma la fameuse licence Donjon & Dragons after the adaptation épouvantable du même nom, sortie en 2000 ? C’était la question que l’on pouvait précisément se poser lorsqu’un project de reboot a été entrepris au début des années 2010. Il est vrai néanmoins qu’après le raté monumental d’il ya vingt ans, il n’y avait pas grand risque de faire pire.

Les fans de cet univers pouvaient malgré tout avoir des raisons de s’alarmer, tant ils ont été malmenés. Après le premier D&D, deux autres tentatives ont vu le jour — La Puissance supreme in 2006 etc Le Livre des tenèbres en 2012. On va s’abstenir d’en parler. On fera simplement remarquer que ces films ont glissé en direct to video. Ça donne an idée du niveau.

Ce reboot, initial L’honneur des voleursallait-il, justement, sauver l’honneur de D&D, après que l’âme des fans a tant été balafrée ? The realization, confiée à Jonathan Goldstein and John Francis Daley, may questioner : le duo n’ont pas un CV de haute voltige. Ils n’ont tourné que deux films, Vive les vacances etc game nightqui n’ont ni l’un ni l’autre pas grand interest.

C’est pourtant une copie tout à fait honnête que rendent les deux cinéastes. C’est meme une bonne surprise pour une license qui revient d’aussi loin. Finie l’impasse dans laquelle s’était fichue cet universe bien connu de celles et ceux qui pratiquent le jeu de rôle sur table. Cette fois, le film offers a moment acceptable de cinema, il est vrai aidé en cela par des effets spéciaux décents.

Donjons & Dragons est beau

Le temps de la bouillie numérique des années 2000 est passé et ça se voit. Il est difficult de rater aujourd’hui des trucages visuals, à moins d’y mettre de la mauvaise volonté. Le budget, bien sur, aide. On parle d’une enveloppe de 150 million de dollars. Mais le mieux est parfois l’ennemi du bien : the CGI prennent un little trop de place, au détriment de décors plus naturels.

All it’s très beau dans D&D, comme n’importe quel blockbuster. Mais surtout, le film évite l’écueil du fan film où les costumes paraissent trop rutilants, ce qui a le chic de nous épargner cette impression de voir des cosplayeurs parader devant la caméra. Dans le genre, le film Warcraft en avait souffert : on avait l’impression que les personnages n’appartenaient pas à leur monde.

La carte du monde de Donjons et Dragons. // Source : Paramount Pictures

Parler aux fans et parler aux autres

For the studio as pour les réalisateurs, le challenge lorsque l’on manipule une telle license qui a déjà une fanbase bien installed, c’est de réussir à parler à deux publics : les fans et les autres. L’honneur des voleurs ne pouvait pas être un simple catalog de clins d’œil et de reférences. Il lui fallait aussi être clair pour le cinéphile curieux, avec un récit qui tient debout.

C’est le cas : le long-métrage arrive à évoluer sur cette ligne de crête, en arrivant à la fois à s’insérer dans un univers bien établi, avec ses codes, son histoire et son imaginaire, tout en offer des personnages lisibles et des enjeux compréhensibles. Même lorsque les personnages jargonnent un peu, on a jamais l’impression d’être largué en pleine campagne.

L'honneur des voleurs
Chris Pine, qui joue Edgin le barde, et sa fille Kira. // Source : Paramount Pictures

Alors bien sur, tout cela est rendu possible à grand coups de simplification et par des sequences d’explication express. Cela est illustré au debut du film, avec une habile mise en situation qui sert à situer rapidement qui est qui, qu’est-ce qui se passe et pourquoi les heroes sont dans telle situation. La scene de la plaidoirie est en fait bien commode pour vite lancer l’histoire.

On ne vous mentira pas : les themes de L’honneur des voleurs ont été vus et revus dans l’heroic fantasy. Vous ne tomberez pas de your chaise. On a protagoniste qui est tombé de son piédestal et se retrouve avec un statut de moins que rien, une phase de constitution de l’équipe, une menace grave et mortelle qui pèse sur le monde, une similirédemption pour le heros…

Le film a choisi un chemin balisé, mais au moins il le suit correctement. Tranchant avec les 3 premieres tentatives cinematographiques, L’honneur des voleurs a opté pour la comedie à tous les étages. Choix a été fait de ne pass se prendre tout à fait au sérieux, même si quelques scènes se volant dramatiques et épiques sont glissées ici et là. Cela n’avait pas marché dans le temps.

Source: Paramount Pictures
Sophia Lillis, Justice Smith and Michelle Rodriguez // Source : Paramount Pictures

Pour un premier film devant relancer D&D au cinema, the réalisateurs n’allaient pas opter pour une construction très audacieuse et ça se voit: les différents actes sont prévisibles, comme la résolution de l’intrigue. Cela ne transpire pas l’originalité, il n’y a pas de mise en scene remarquable, ni une composition renversante, mais est-ce que c’est cela que recherchera le public en achetant un billet?

Si les cinéphiles desirent des clins d’œil autour de l’univers de D&D — on pense en particulier à Baldur’s Gate, ils seront servis. S’ils voudront déceler des mecaniques leur rappelant les parties de jeu de rôle, ils ne repartiront pas non plus bredouilles. Force, on se dit parfois que derrière ces personnages, il ya les joueurs eux-mêmes, qu’on ne voit jamais.

Certaines faiblesses que l’on pourrait reprocher au film peuvent aussi être vues comme des forces. Les personnages sont archétypaux (le paladin extrêmement fort et d’une droiture à toute épreuve, qui dézingue des ennemis par paquets de douze, la barbare bas de plafond et au vocabulaire restreint), mais n’est-ce pas ainsi que sont créés les heroes of the parties de JDR ?

coffre donjons et dragons
Ah oui, les coffres piégés. Je connais. // Source : Paramount Pictures

Tout ne fonctionne pas toujours dans ce Donjons et Dragons. La jeune actrice qui joue Kira Darvis, la fille du heros, semble être passée completement à côté de son rôle. Le sarcasme récurrent des personnages, qui peut être plaisant, est parfois trop souvent employé — et c’est un travers du cinéma hollywoodien : all pris par-dessus la jambe, ce qui désamorce les enjeux.

Mais le film a compris à qui il s’addressait et, surtout, il a évité de faire l’univers de D&D un obstacle à la compréhension du scénario et des personnages. Pas besoin d’être un veteran qui a roulé sa bosse dans des dizaines de compagnes sur papier. S’il ya des reférences, elles n’entravent en rien le suivi de l’intrigue. Le film évite a juste titre d’être trop meta. C’est heureux.

Donjons et Dragons : L’Honneur des voleurs Sort au cinema le 12 April 2023.

En bref


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