Les eventuelles lourdeurs administratives et le droit du travail n’ont eu que peu d’impact sur le choix de l’Allemagne pour l’implantation de l’usine européenne de TSMC. Car ce qui compte pour les semi-conducteurs, ce sont le marché, les talents et les suppliers. Et la France ne marque ici qu’un point sur trois…

Les oreilles de Reuters semblent confirmer les rumeurs : TSMC devrait choisir l’Allemagne pour l’implantation de sa future usine européenne de semi-conducteurs de pointe. Selon les information de l’agence de presse économique, les pontes de l’entreprise taïwanaise seraient en pourparlers avancés avec le government de Saxe (un des Länder allemands) pour negocier les aides à l’installation d’une usine qui pourrait coûter au moins 20 billion dollars. Premièrement, il faut bien préciser que les discussions ne sont pas arrêtées et que rien n’a pour l’heure été signé. Comme all marché, il est soumis au jeu des négociations et les instabilités économiques et geopolitiques actuelles sont, plus que jamais, des menaces pour toutes les implantations Industrielles.

Lire also : Grâce à TSMC, les États-Unis auront une vraie usine de pointe pour être moins dépendant de l’Asie (decembre 2022)

On peut néanmoins en déduire que parmi plusieurs pays candidates à l’implantation d’une telle usine, l’Allemagne est pour l’heure en (nice) tête des choix des Taïwanais. And when it comes to the announcement of the plan to invest 80 billion dollars of Intel in Europe, you ask the question: “Pourquoi l’Allemagne et pas la France” ?

Est-ce le droit du travail français, notre (eventuel ?) sale caractère, les grèves, ou encore notre propension à transformer les (très nombreux) ronds-points du pays en esplanades barbecue-baston ? En pleine discussion “business”, il est extremely difficult, voire illusoire pour un média non économique, d’avoir des informations de première main par des “sources proches du dossier”. Pourtant, il existe des éléments facts qui permettent de comprendre pourquoi l’Allemagne a des atouts que nous n’avons pas. Pour cela, il faut regarder les réponses précédentes d’Intel à ce sujet – que nous avions pu interroger à ce sujet l’an dernier – d’une part. Mais also regarder de près l’écosystème de notre voisin anglais. Et comprendre ce qu’il represente pour les industriels des semi-conducteurs.

Le marché, les talents et les fournisseurs

Vue d’artiste de la future factory d’Intel à Magdebourg. ©Intel

En bons défaitistes, les Français seraient prompts à dire que “tout va à vau-l’eau” et que notre pays est en “déclin”. Sauf que l’an dernier, ce sont tout de même 5.7 billion d’euros que STMicro et Global Foundries ont investi dans la future extension de l’usine de ST de Crolles, près de Grenoble. Et bien que nous souffrions parfois d’un syndrome d’infériorité par rapport à la German qualityla réalité est que le pays de M. Scholtz affronte lui also de gros défis – dependances à la China (économique) et à la Russie (énergétique), inflation plus importante, natalité faible, Deutsche Bahn en perdition, etc. De l’ other côté du Rhin, tout n’est pas forced mieux.

Mais dans le milieu des semi-conductors, l’Allemagne a plusieurs atouts.

Le premier est le marché local. Et ce marché s’appelle l’automobile, le domaine dans lequel l’Allemagne est un géant industriel avec ses énormes groups – Volkswagen AG, BMW Group or encore Mercedes-Benz Group. Alors que beaucoup pensaient – ​​à tort – que l’automobile se contenterait de puces peu onereuses à fabriquer, on said desormais que cela n’est pas le cas. La voiture du futur va être bardée de puces et aura besoin de puissance de calcul. « D’ici à dix ans, les modèles les plus haut de gamme de voitures disposeront d’une puissance de calcul combinée de leurs puces allant de x7 à x10 par rapport aux meilleurs véhicules actuels », predit Nakul Duggal, vice-president and responsible for the Qualcomm automobile division, que nous avons rencontré à l’occasion du MWC 2023 à Barcelona in February. Et pour répondre à ces besoins de puissance, il faut des puces gravées dans les toutes dernières technologies, ce à quoi s’attèle Qualcomm avec sa platform Snapdragon Ride Flex.

Lire also : Intel : pour quoi ses investments et ambitions en France are also uniques que stratégiques (mars 2022)

Ensuite, il ya la presence de talents. La France en a, certes, comme le reconnaissait en mars 2022 dernier Raja Koduri, Vice-President d’Intel : « Vous n’allez pas dans a region du monde pour le prix, mais pour les talents. En France, le level est très élevé en mathématiques, en physique, et en informatique », expliquait-il. Ce qui explique que la France avait remporté le site de design à Saclay (région parisienne). Mais c’était l’Allemagne qui avait remporté le “gross lot” à 17 billion de dollars on the site de Magdebourg. De nombreux paramètres ont été pris en compte, notamment les compétences locales. Et en matière de semi-conducteurs, les ingénieurs et techniciens liés à cette industrie – qui est en partie physique et en partie chimique – est plus important qu’en France. Surtout du côté de Dresden (qui est en Saxe !) avec les factories de Global Foundries et de Bosch. Un pole sur lequel s’appuie Intel, Magdebourg n’étant qu’à 230 km from Dresden.

Qui nous amène au dernier point, intriqué avec ce second : le réseau de fournisseurs. The concentration d’actors déjà en place, the consolidation announced with l’arrivée d’Intel pas loin, sont autant d’arguments en faveur d’une new implantation. Une densité dont la France ne peut pass se targuer, avec Crolles comme unique site de pointe sur le territoire.

Les discussions toujours en cours, the explosion of the prize on the table of negotiations

Vue d'artiste d'une factory de TSMC.
Vue d’artiste d’une factory de TSMC. © TSMC

Installer and factory of semi-conductors n’est pass une bagatelle. Et ça l’est encore moins aujourd’hui qu’here. Here, c’étaient des prix à 12-18 billion de dollars à cause du passage à la technological de pointe utilisant les machines à extreme ultraviolet (EUV) d’ASML. The machines à 180 millions d’euros pièces qui pesaient déjà lourd dans la balance. Depuis les dernières advertisements d’Intel l’an dernier, le tarif des implantations a encore flambé. Des projets futurs, évidemment. Also, the project is on course: the premiere of Pierre de Magdebourg, when there is something that is possible, that the inflation will explode the budgets of the future. Et Intel est d’ailleurs en train de négocier and enveloppe supplémentaire de la part des autorités allemandes, puisque le prix originel de 17 billion passerait à 30 billion d’euros. Intel demande ainsi que l’enveloppe d’aides passe de 6.8 billion d’euros à 11.8 billion. Et cette enveloppe d’aide à l’installation est, according to Reuters reports, and the major subject of discussions between TSMC and les autorités allemandes.

Ce qui n’enlève rien à la “perte” d’un site industrie majeur pour la France. Une France qui, avec une industrie de l’armement en plein essor – la France est désormais troisième exportateur mondial derrière les USA et la Russie – et des industries automobiles fortes, le marché nécessaire. Mais n’a ni suffisamment de talents available, ni un écosystème suffisamment fort pour s’emparer des plus gros contrats.

sources :

Reuters

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