Les deepfakes existent depuis plusieurs années. Mais, désormais, on realizing que la plupart des usages délétères de ces outils sont misogynes. C’est le sujet de the newsletter #Règle30 de Numerama cette semaine.

On peut comprendre beaucoup de choses du web en observant les pubs en ligne. La semaine dernière, une étudiante américaine, Lauren Barton, a compris quelque chose de très deprimant. So it is necessary to use a logic of retouching the image on your smartphone, it is tombée on a public item for a permanent application of the modifier of the video and you should add the face of another person. Ce genre de services s’est popularized ces dernières années. Is used a technique de manipulation baptisée « deepfake » : the rencontre de deep learning (apprentissage profond, un champ d’intelligence artificial) et fake (faux).

Souvent, ces applications proposed des choses amusantes, comme de mettre sa tête dans un clip de musique ou une scène connue d’un film. Mais, le service decouvert par Lauren Barton faisait plutôt la promotion de content adultes. Dans la publicité en question, on voit an imitation de l’actrice Emma Watson sourire à la caméra, puis se mettre à genoux, en suggérant un acte sexuel à venir.

Parce que la tech appartient a tout le monde

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Lauren Barton a partage son choc sur Twitter, entraînant la publication de plusieurs articles sur cette application, et finalement son retrait de Google Play et de l’App Store. Si l’application faisait sa promotion avec des imitations de celebrités (Emma Watson, Scarlett Johansson), elle prompt de créer des deepfakes facilement avec « n’importe quel visage ». Les internautes pouvaient proposer la vidéo de leur choix à modifier ou utiliser des scènes fournies par l’application. Aucune n’était à caractère pornographique, mais la majorité étaient promues comme « sexy », avec des femmes et des hommes en sous-vêtements et/ou dans des poses lascives.

Une capture d’écran de la publicité pour une application de deepfakes (je n’inclus volontairement pas son nom et son logo).

Le fond du problem des deepfakes n’est pas technologique

The technologies that permeate the creation of deepfakes exist at certain times. Le grand public a lui découvert le sujet à partir de 2018, avec la mediatisation d’un subreddit (un sous-forum sur le site américain Reddit) dédié aux deepfakes pornographiques, mettant en scène des célébrités sans leur consentement. Pourtant, on s’est d’abord préoccupés des traficotage visant les hommes et les women politiques. Et si un deepfake faisait basculer une election ?

Aujourd’hui, on realizing que l’immense majorité des applications délétères de ces technologies sont misogynes. Je vous parlais récemment de ce streameur américain surpris en train de chercher des vidéos deepfakes pornographiques de ses consœurs on Twitch. L’application découverte par Lauren Barton is choquante, mais elle est also de plus en plus banale. Alors qu’en 2018, les deepfakes étaient plutôt réservés à des personnes avec des compétences techniques, des services proposed désormais d’en créer en quelques clics. Et for les persons paresseuses, il suffit d’aller sur les sites pornografiques specialisés dans les deepfakes qui pullulent sur le web.

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Je suis quelqu’un d’optimiste. Néanmoins, sur le sujet des deepfakes, je suis plutôt fataliste. Je crois qu’il est possible de limiter ce fléau : les réseaux sociaux peuvent les interdire (c’est le cas sur Facebook ou Instagram par exemple, drink in a cadre parodique), ainsi que les sites pornographiques (il est impossible de chercher “deepfakes” sur Pornhub depuis 2018, mais il existe encore de nombreuses vidéos du genre hébergées sur le site), à condition de mettre des moyens suffisants dans leur moderation. The faut also adapter notre arsenal législatif pour punir sévèrement cette nouvelle forme de harcèlement sexuel, ce qui est déjà le cas dans plusieurs pays (pas encore en France). Au final, on ne peut pas faire disparaître les deepfakes d’un claquement de doigt. Déjà parce que ces technologies sont utilisées pour plein de choses different, y compris des positives, au même titre que d’autres outils permettant de modifier des images ou des vidéos. Surtout, because the bottom of the problem isn’t pas technologique.

Contrairement à d’other forms de manipulation en ligne, il ne sert à rien de fact-checker un deepfake sexuel. Create a pornographic video of a woman without her consent, ce n’est pas (force) vouloir tromper les internautes. C’est un desire de control. Peu importe que ça soit pour de vrai ou pour de faux. Le traumatisme des victimses, lui, est réel. L’intérêt des hommes aussi. Pour humilier quelqu’un, se l’approprier, ruiner sa vie, meme par curiosité.

Nos corps ne sont que des objets numériques à réarranger pour le plaisir de certains. « On ne doit pas oublier le contexte dans lequel les deepfakes se sont popularisés », Rappelled by the journalist Samantha Cole in a published publication in 2018, toujours très actuel aujourd’hui. « On peut dépasser ce contexte, parler d’éthique en intelligence artificielle, d’education à la désinformation, de qui a les moyens techniques de faire de l’apprentissage profond. Mais avant tout ça, to doit reconnaître que cette technology est utilisée par les hommes pour posséder les femmes. » Ce qui m’amène à une dernière question : avez-vous été tentés de chercher les sites de deepfakes pornografiques mentioned dans cet édito, juste pour voir ?

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