Toutes les plateformes sont d’accord pour condamner les propos racistes, homophobes ou toute autre discrimination, sauf lorsqu’il s’agit de prendre des mesures claires à leur encontre. C’est le sujet que nous abordons dans la newsletter #Règle30, don’t be the article est extrait.

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Parfois, on said tout de suite que la journée va être catastrophique. Le chat a vomi sur le lit, vous renversez votre café sur votre clavier d’ordinateur, vous réalisez un peu tard que vous n’avez plus de sous-vêtements propres. Mais si vous dirigez une grande société, le désastre ressemblera davantage à la dernière interview de Chris Best. La semaine dernière, le PDG de Substack a accordé un entries au site américain The Verge.

So entreprise, qui developed a plateforme de newsletters très popular chez les journalistes, creators et créatrices en ligne, a récemment launched Notes, and service de microblogging qui ressemble à Twitter. Le redacteur-en-chef de The Verge, Nilay Patel, in a profit for interroger Chris Best on his vision of the moderation of content. Un sujet attendu, surtout pour une entreprise qui a déjà affronté plusieurs polemiques sur son succès auprès des communautés transphobes et anti-vaccinations. La question était pourtant simple : at-on le droit d’écrire sur Substack « les personnes à la peau brune sont des animaux et ne devraient pas avoir le droit de vivre aux États-Unis » ?

S’en est suivie une sequence lunaire, où Chris Best a refusé de dire clairement qu’il souhaiterait suppresser cette phrase. Les règles de Substack interdisent pourtant les contenus « Qui incitent à la violence contre des persons aux categories protégées », typically leur couleur de peau. Mais le PDG de Substack a préféré botter en touche pendant de longues et pénibles minutes. Il a defended l’idée qu’il ne servirait à rien de suppresser les propos « avec lesquels on n’est pas d’accord », sans precise leur nature. Comme si denoncer le racisme, c’était la même chose que de ne pas aimer les Pim’s au goût cerise. « Cela fait des années qu’on essaie de censor certaines idées en espérant les faire disparaître. Et selon moi, cela n’a pas marché », explicitly Chris Best. « Nous voulons imaginer un réseau sur lequel les internautes ont le control de leur propre expérience. Et, bien sûr, nous n’en sommes qu’au début. Nous avons encore plein de choses à résoudre.»

Nilay Patel l’interrompt : « Vous devez réfléchir à si le racisme est autorisé sur Substack ?»

Il n’y a pas de solution miracle avec la moderation, mais il ya des bases

Cet échange est hallucinant, mais peu surprenant. Malgré notre recul conséquent sur ces questions (Facebook fêtera l’année prochaine ses vingt ans !), la moderation reste un sujet que la plupart des plateformes ne veulent pas gérer. Certes, il faut replacer le discours de Chris Best dans son contexte culturel : the conception américaine de la liberté d’expression est très différente de la nôtre, et son cadre légal n’a rien à voir avec celui en vigueur dans la plupart des pays européens (dans son interview, le journaliste de The Verge precise d’ailleurs qu’il pense que « les lois pour réguler les discours de haine sont une mauvaise idée »).

If you are interested, you are recommended cette analyze plus detail you sujet chez Tech Dirt (en English). Mais cette fuite en avant se retrouve also par chez nous. On it rappelle par example des gérants de la plateforme Tipeee qui refusaient de « trancher le vrai du faux ou le bien du mal », en tolérant des comptes ouvertement complotistes ou antisémites.

Bien sûr, la moderation est un complex subject. Il faut se méfier des solutions miracles, comme les faux exercises de transparency (lisez ce billet passionnant qui analysis l’ideologie politique derrière l’ouverture du code-source de Twitter, notamment pour lutter contre la censure algorithmique) or l’espoir que les internautes régleront les problems des plateformes à leur place. personnel element j’aprécie le modèle de la moderation communautaire, mais il est difficilement applicable sur des larges espaces centralisés et pose des questions éthiques sur les conditions de ce travail volontaire. Bref, il n’y a pas de solution technique imparable, de loi parfaite, de nombre minimum de modérateurs ou modératrices, pour répondre à la haine. Tous ces éléments doivent être réfléchis ensemble.

Je repense souvent à cette interview du fondateur de Something Awesomea forum très popular in the years 2000, dont les rules finissaient par a phrase toute bete : « Rappelez-vous qu’on peut vous bannir, juste parce qu’on en a envie.» On doit réfléchir aux nuances de la moderation, admettre qu’elle puisse être injuste (comme vous le dira n’importe quelle femme avec les tétons qui pointent un peu trop), mais also que les limites légales ne suffisent pas toujours. Elles servent souvent d’excuse pour ne rien faire de plus. On peut surtout commencer par faire quelque chose très simple : choose ses valeurs et les assumer. Moderer, c’est d’abord dire aux racistes de se taire.


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